Qu’est ce que la normalité ?
J’ai souvent essayé de trouver ce qui était normal. J’y ai pensé des nuits sans jamais trouver. Et un soir, je me suis frappé à un mur. La normalité n’a jamais existé et n’existera jamais. Loin de moi cette idée de vous imposez mon idée. Ce que je vais faire dans la présente réflexion ne fait qu’expliquer en profondeur ce que je pense. À vous de juger si cela vous convient. Sur ce, commençons.
D’abord, voyons ce que Le Petit Larousse 2005 peut nous révéler à propos de certains mots plus qu’important.
Normalité : Caractère de ce qui est conforme à une norme, considéré comme l’état normal.
Norme : 1. État habituel, conforme à la règle établie. 2. Critère, principe auquel se réfère tout jugement de valeur moral ou esthétique.
Normal : Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme; qui n’a rien d’exceptionnel; ordinaire, habituel.
Évidemment, ces mots sont dans le dictionnaire et le seront toujours parce qu’ils sont des mots. Cependant, l’homme a créé ces mots là parce que parfois, il voyait des nouvelles choses. Des choses inhabituelles, des choses qu’il ne comprenait pas tout le temps. Dès lors, ce n’est pas normal. Mais pourtant, avec le temps, cela le devient.
Prenons un exemple bien simple et fictif : Imaginons que le lendemain matin, des extraterrestres débarquaient sur terre. Ce qui sauterait aux yeux de tous, ce serait leurs différences. Peut-être serait-il plus grand, d’une autre couleur, d’une autre forme. Certaines personnes alors auraient une réaction de peur… parce qu’ils n’ont jamais vu cette créature bizarroïde.
Imaginons maintenant que nous étions ces êtres venus d’ailleurs. En nous voyant, ils auraient probablement la même réaction que la nôtre. Dégoût, peur, etcetera.
Notre réaction est prévisible; la leur, moins. Enfin, ne nous écartons pas.
Si l’on y pense bien, le normal n’existe pas. Car si c’était le cas, rien ne le serait pas, et donc ce mot n’existerait pas. Ce qui fait que quelque chose n’est pas normal vient tout simplement du fait qu’il soit nouveau pour nous; et non anormal.
Pourtant, racisme, discrimination et autres brisent la société. De plus, l’on porte souvent jugement sur ce qu’on connaît. En fait, c’est de cette façon que le cerveau peu analyser quelque chose. Ne rien connaître en revient à ne rien pouvoir juger. Chaque fois que votre ami(e) vous demande si sa nouvelle coiffure lui va bien, vous ( votre cerveau ) compare la nouvelle avec la précédente ou avec celles que vous avez appréciées.
Arriver à l’école ou au bureau nu, un matin, susciterait beaucoup de regards désapprobateurs, de jugements lancés trop vite. Mais pourquoi ? Pourquoi arriver nu à l’école nu n’est pas normal ? Qu’est ce qui fait que c’est anormal de se promener nu ?
Premièrement, la société considère la nudité très mal. Mais uniquement parce que chaque fois de sa vie, quand elle est sortie à l’extérieur, tout le monde était vêtu. S’il n’y avait pas d’hiver, s’il n’y avait pas de pluie froide, les vêtements existeraient ? Je ne pense pas. Ce qui serait alors anormal serait de se vêtir. On vous regarderait en vous posant des questions.
On prend ainsi conscience que c’est la société elle-même, dépendamment de l’emplacement, qui crée la normalité. Si la société de Cuba était habituée à la nudité, se promener nu sur les plages ne dérangerait personne.
Les gens ne sont pas habitués de voir des gens nus, alors ils sont choqués quant ils en voient. Pourtant, s’ils se regardaient dans le miroir, ils verraient tous la même chose, avec quelques détails de différence.
La normalité, c’est donc quelque chose qui n’existe pas. Si elle existe, ce n’est qu’à moitié. Omniprésente, mais puissante. C’est aussi, selon moi encore un fois, quelque chose dont la population mondiale pourrait se passer. Non, je ne dis pas qu’être tous des clones qui pensent de la même façon soit la bonne solution. Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas croire que ce que l’on connaît est la seule chose qui existe. Il y aura toujours quelque chose de nouveau, d’inconnu, de « pas normal ». Croire que ce que vous connaissez, croire que ce que vous vivez, croire que ce que vous pensez est le meilleur, le normal, c’est la plus grande erreur que vous puissiez commettre. Croire que Dieu n’existe pas, vous avez le droit. Mais vous avez aussi le droit, et surtout le devoir, de laisser penser ce que veulent les autres.
L’idée, c’est donc de croire qu’il y aura toujours quelque chose de nouveau pour vous, et quelque chose de nouveau pour lui. On peut très bien dire que tout est normal.
Mais tout peut être anormal. C’est une question de point de vue.
Le monde, notre monde, c’est une société. Une grande société, un univers qui n’est fait que de différences. Regardez autour de vous et profitez.