J’aime à penser que tu as été enfant,
Tu as été bercé par l’odeur de tes parents,
Tes jeux dans le jardin étaient fabuleux,
Tu t’inventais des histoires, un monde merveilleux.
J’aime à penser que tu as été adolescent,
Que ton corps et ton cœur changeaient subtilement.
Tu as sans doute aimé, rit et pleuré,
Tu as fait des erreurs et tu as réparé.
J’aime à penser aux songes qui t’habitaient,
Aux espoirs, aux désirs, aux envies qui te hantaient.
Tel un artiste, tu dessinais ta vie future,
Puis déchirais ta toile criblée de ratures.
J’aime à penser que tu es devenu adulte,
Tu as fait tes premiers pas, tu exultes.
Tu cesses la peinture pour devenir acteur,
Auteur compositeur à la recherche du bonheur.
Tu as fondé un foyer, une famille,
Tu sens le goût de l’existence sur tes papilles.
Tu as beaucoup travaillé, gagné de l’argent
Afin que tous puissent manger convenablement.
Les années passent et tu écris toujours,
Tu fais quelques bilans et regardes alentours.
Tu vois ce que tu as construit, tu peux en être fier,
Tu aimes sans compter tous ceux qui te sont chers.
Maintenant, tu en es là,
La tête pleine de souvenir,
Ton cœur rempli d’émois,
Encore en marche vers l’avenir.
Tu souris au soleil
Lorsqu’il pointe le bout du nez,
Alors le monde s’émerveille
Devant tant de beauté.
Tu es l’emblème du savoir,
Le symbole de la sagesse.
Et tu fais naître en moi l’espoir
D’un jour atteindre la vieillesse.