Des fois, je me dis qu’il faut que la vérité sorte. Qu’à force de mentir, mon âme finira par ne plus valoir grand-chose. Mais à chaque fois que je te vois, je me dis que mentir pour toujours n’est pas si grave. Je sais que si un jour j’ose dire la vérité, je te perdrai. Je préfère encore te garder ami que de te perdre pour toujours. Je sais que ce que je dis n’est pas original, mais c’est vrai. Je ne te dirai jamais ce que je ressens parce que je t’aime. Parce que tu ne m’aimeras jamais. Tu es mon idéal, mais moi je ne suis rien, alors, à quoi bon espéré ? Il faut dire que je n’y ai jamais vraiment cru, mais pourtant… Mon cœur adore me faire souffrir. Je rêve souvent à toi, et à chaque fois, nous nous aimons, mais ce n’est qu’une utopie.
Chaque fois que je te vois, j’oublies tout et me concentre uniquement sur ta personne. J’aime apprendre chaque geste que tu fais, mémoriser chaque parole que tu dis, j’aime apprendre à te connaître. Je voudrais tellement te connaître ! Je voudrais te connaître depuis toujours. Mais ça aussi, ce n’est qu’une utopie.
Saches malgré tout que je vivrai encore, même si mon amour est impossible, car je souhaite te voir grandir et rester ton amie à jamais, même si je ne serai sans doute jamais plus. Je souffre de ne pas te dire ce que je ressens, mais après tout, pour moi, c’est une habitude, alors, ce n’est pas si grave.
Je t’aime, mais je t’admire aussi. Tu es le genre de personne que j’aimerais être mais que je ne serais jamais. À vrai dire, j’aimerais être toi, seulement, je ne pourrais pas t’aimer ainsi. Peu importe, ce que je dis n’a pas vraiment de sens, mais mon amour envers toi n’a pas de sens, puisqu’il ne sera jamais réciproque. J’haïs les humains car ils sont trop compliqués et contradictoires, le seul problème, c’est que j’en fais partie.
Je m’éternise et dérape du sujet. Je crois que j’avais beaucoup de chose à dire sur toi. Et j’en aurais encore plus, tellement je te trouve parfait. J’ai beau cherché, je ne te trouve tout le temps que des qualités. Je sais bien que tu as des défauts, mais je ne les vois pas. Pour moi, tu es et seras toujours l’homme parfait.
Je t’aime, et tu ne le sauras jamais. Je t’aime, mais ça n’a pas lieu d’exister, seulement, je ressentirai ce sentiment pour toujours, peu importe comment tu changes, car tu es mon idéal, l’homme de ma vie. Si seulement «nous» pouvait exister, et non pas seulement «toi» et «moi». Mais non, je sais bien que tout cela n’est que chimères, que ces mots que je te destine ne t’atteindront jamais, et, idiote comme je suis, je continue d’espérer. J’haïs ça me contredire, mais dans ce cas-ci, je ferai une exception, car tu es une exception.
Je continuerais encore des jours et des nuits à faire tes éloges, mais je crois que cette fois, je vais arrêter ici. Si je continue, ça risque d’être mauvais pour ma santé. Dernière chose : Je ne te dirai jamais mon amour pour toi, mais je compte rester ton amie pour toujours. Pour l’éternité, ou du moins, jusqu’à ma mort.