Ce texte a été le tout premier que j'ai écrit. C'est lui qui m'a fait apprécier l'écriture et fait découvrir son pouvoir de délivrance. Bref, c'est vraiment le premier. (on peut s"amuser à remarquer l'évolution loll) Il y a beaucoup de métaphore j'en conclu, mais j'abordais deux ou plutôt trois sujets aussi... Le fait que je me cherchais (côté émotions et orientations surtout), le fait qu'il m'est arrivé un événement dur à digérer pour un enfant et le commencement à savoir pousser sa pensée plus loin que ce que l'on voit. Broyer vraiment du noir quoi...
La tête à penser,je suis là et je pense,je pense.Sans trop de questions abondantes,je les défiles sans les retrouver.Ce soir, je me sent mal,j'ai trop peur,je dois faire quelque chose,faut que je parle de ce que je ne sais pas.De ce que je ne trouve pas,les questions,les comment et pourquoi. Oui,j'ai souvent envie de partir en larme,mais je suis une énigme et mon visage reste froid et mon coeur saigne de toutes ses larmes acides qui ne font que me faire mal.Oui,je l'avoue,je suis pas quelqu'un qui aime s'exprimer,ma façon est dans ma tête, propre à moi. Le fait d'écrire maintenant me fait couler des larmes froides qui sont si chaudes à l'intérieur,par ce qu'elles ne veulent pas sortir.Pourquoi je fonce pas,je reste et je défile ma vie en énigme,sans jamais donner réponse fixe.Parfois je peux être direct,mais combien de fois l'ai-je été? Une,deux fois peut-être? Peu importe,je suis seule dans ce monde,personne qui pense comme mon coeur perçois la vie,trop de pureté bafouillée,trop de désespoir pour en être fière.L'océan qui s'étend sans l'horizon à son gré,se laisse se perdre en moi et m'emporte avec elle,dans ses abîmes si sombres et si froides,que seul cette petite lueur en moi réussie à faire de moi une chaleur bouillante.Ne me dite pas que je suis étrange,je le sait.Ne me dite pas d'arrêter de chanter,je suis une chanson.Ne me dite rien de blessant,je prend tout au sérieux.Ne me dite pas qu'une vie a toujours sa chance,regardez la mienne,ça en ai une preuve.Ne me dite pas qu'il y a des lendemains meilleurs,ils empirent de jours en jours.Ne me dite pas de ne pas y penser,j'ai vécu,je me souviens.Ne me dite pas de m'en aller,parce que je vais vraiment le faire,car moi je veux partir.Alors, ne respirez en mon chemin que pour voir la magie de mon ombre qui s'étend,tel un océan noir qui creuse son lit chaque jours,petit à petit.Si un jour quelqu'un se prend à ma toile et me comprend,je serais libre.....Mais je demande l'impossible,comme l'exprime souvent une chanson.Quand une chanson me tient à coeur et que je la chante,que je la murmur ou que je la rêve, c'est que je ne suis plus là,je suis dans mon monde loin de tout ce qui peut m'être douloureux.Mais je ne vous oublis pas,vous qui m'aviez aidé,je vous remercie,vous êtes sûrement nombreux et je ne peux vous citer. Mais vous savez vous reconnaître. Bien sûr, il y a des évidences que je n'ai pas besoin de mentionner pour savoir que leur aide a été mienne dès mon premier jour.D'autre on suivit une de ses démarches,peut-être pas au même niveau,mais assez pour que je ne m'écroule pas.Même ceux qui ont su m'écouter sans me rabaisser,ceux que je ne connaissais pas,m'ont été plus que précieux. Je vous aimes tous autant que vous êtes, encore mes plus grandes pensées que je vous envois par vol d'oiseaux. Elles parcouront des kilomètres s'il le faut,mais elle vous remercieront. Même si de l'aide j'en aurai toujours besoin,je ne serai pas tout à fait anéantie,grâce à vous.
.:Mélissa Mercier:.
Jeu 29 Mar - 8:27