Je suis de ces gens qui marche seuls, de ceux que l'on oublie trop facilement. Qui ont beaucoup à donner alors que personne ne veut d'eux. Ironie du sort.
De retour seule, face à moi-même, à mon pire ennemi, je me tourne vers Solitude. Celle qui m'a toujours accueilli sans dire un mot. Aussi celle qui m'a tant appris, et qui, contrairement à tout le reste, ne finira jamais par me laisser. Sans besoin d'explications Solitude me comprend et m'accepte comme son enfant. Car elle, elle sait que, malgré tout, il m'arrive d'être quelqu'un de bien.