Une terre souillé
J’écris sans trop de frime
Sur un bout de papier
Par le temps souillé
Quelques rimes.
Je trime
Pour des rimes
Paumé
De cette société
Qui récompense
Ceux qui en on déjà plein la panse
Et je pense
Que j’aimerais entrer en transe
Pour pouvoir quitté
Ce monde de fucké
Qui ne fait que m’arrimé
A un univers
Donc les frontières
Qui transcende une terre.
Une terre!
Écorché, brûlé, violé
Par cette humanité
Qui m’inspire quelque rime
Sans trop de frime
Que j’écris sur ce bout de papier
Déchiré, abîmé, souillé.
Une terre!
Donc on veut briser les frontières
Alors qu’on ne sait que se taire
Sur ce qui arrive dans ma contré
Lacéré, altéré, entaché
Par cette humanité
Trop bloqué
Sur cette idée
Pour certain dépassé
De richesse accumulé
Dans les poches des tarés
Qui pensent nous dirigés
Je trime sans trop de frime
Sur un bout de papier
Par le temps souillé
Quelques rimes
Avant que l’on ne sombre dans l’abîme.