Minuit

[N'importe quoi. Je me suis laissé allez, ce qui est là n'est pas tout vrai, mais pas tout faux. J'avais envie d'un peu de poésie... ]

Enfin bref, si tu le dis,
C’est parce que ça doit être fini.

Il n’est pas minuit,
Je peux rester avec toi, encore, jusqu’à ce que ce soit fini.

Tu restes dans ton monde, enfouie,
Et je comprends ça, j’aurais fait ça, moi aussi.

Et quand tu n’arrives plus à comprendre ce qui t’a pris,
Tu te demandes, combien de temps avant minuit ?

Moi je le dis, c’est un petit prix,
Pour être avec toi, jusqu’à minuit, jusqu’à la fin… de la vie.

Mais tu te rends compte de ce que je dis ?
Je radote, je répète, c’est de la parlotte, tous ces mots finis, pourris.

C’est n’importe quoi, finalement, cette utopie,
Que t’a ramené avec toi, avec cette pluie.

C’est un peu stupide ce que t’as fait, que je dis,
C’est un peu inutile, tu sais, ce que tu fis.

I DON’T CARE I DON’T CARE I DON’T CARE I DON’T CARE

I’ve got one stupid romance. This one was the beginning of the second.

Revenir comme ça, avant minuit,
Revenir comme ça, t’a osé. Maudit.

Tu n’aurais pas dû, que j’ai dit, après minuit,
Je l’ai dit tout bas, en murmure, pour que seule m’entende la nuit.

Parce que c’est bon pour la santé, sincèrement,
Tu n’aurais pas dû.

C’est classé tout ça, tu l’as dit !
Je ne veux pas en revenir là. Je vois pas pourquoi faudrait qu’on arrête de se parler si c’est classé.

Et j’avais déjà ce doute, de toute manière.
Tu as déjà menti, tu l’as refait. Veut, veut pas, on revient toujours en arrière.

Moi je ne comprends plus rien. Tu dis ça, t’a l’air d’y croire. J’embarque avec toi. J’y crois, avec toi. Et puis toi… Et puis toi…

Tu t’en vas. Tu dis que se serait mieux si on ne se reparlait pas.

Et moi, comme un con, je dis très bien. Jolie fin, hein ?