C'est toujours au moment d'écrire que je perd toute grâce. Tout est effacé dans ma tête. C'est sur le vif, sans queue ni tête que je balance le tout. À se demander si seulement je possède ce talent ou s'il n'est qu'hypnotisé en moi. Par la suite, je comprend ceux qui ne sont pas capable de placer une phrase correcte, car moi-même j'éprouve souvent cette répulsion. Ma concentration a dérivée complètement. Je suis la plainte aveugle qui cours sans savoir et qui pourtant en connaît trop. La cohérence, voilà ce que je ne possèderai jamais. En voyez-vous le sens de ces mots gris confinés avec désordre? Comprenez-vous non seulement une infime partielle de ce message sourd? Je suis l'aveugle qui comprend le sourd et qui scrute beaucoup au de là de la simple sagesse. Abandonnée à elle seule. Une dégringolade sans commencement, voilà. Je ne serais pas apte à m'arracher moi-même tant que j'aurais conscience de la douleur que j'apporterai.
Mélissa Mercier