[Petit texte que j'ai écrit y'a de cela quelques mois et que je pensais avoir partagé. Je trouve franchement qu'il a une belle gueule ce texte. Et on dirait qu'il peut s'ajuster à n'importe qu'elle étape de la vie. Si dure soit elle. J'en sais quelque chose...(Observez bien les contradictions, il y en a quelques unes que j'aime bien.)]
L’aurore qui se lève m’aveugle. J’ai affreusement peur. Trop, trop rapidement, trop en même temps. Je voudrais pouvoir arrêter le temps. Réfléchir, et ne pas nuire.
L’air frais me réchauffe. J’ai froid où il fait chaud parce que j’ai le cœur gelé. Trop en même temps. Je regrette hier, j’ai peur du lendemain. Et je suis perdu dans le présent.
Triste et peut-être pas moi. J’ai peur de ne pas être moi. J’ai peur de te ressembler. J’ai aussi peur de devoir t’affronter. Trop nombreuses sont les chaînes. J’ai peur de t’aimer.
Je regarde derrière. C’est confus, sombre. Trop. C’est affreusement froid loin de toi. Non, ce n’est pas un cauchemar. Ni un rêve. C’est juste une vie. La vie. Ma vie.
Rêveur et peut-être trop. Si ma vie est faite de rêves. Si ma vie est construite sur mes rêves. Je crois que je vais me noyer. J’ai besoin d’une bouée. Quelque chose de fort.
J’ai besoin d’un sauveur. D’une bouée encore plus forte. Ou peut-être pas. J’ai peur d’être mon propre sauveur. Mon unique sauveur. Ma peur est peut-être mon fardeau.
Le soir je m’apaise. Rien de mieux que la froide noirceur qui m’envahit. Rien de mieux qu’un regard dans la noirceur. Cela rejoint l’état de mon cœur; étrange, et si sombre.
Je trace l’arrière de mon ombre. Réalité ? Réalité. Je doute un instant. Et je recommence. Le métal froid sur ma peau. Ces émotions étranges. Vraiment contradictoire cette vie.
La rose m’a trahit. Les mots aussi. Trop de vérité à travers ma vie. J’ai mis plus de temps à croire qu’à voir. Mais j’y crois. Trop peut-être. Et me revoilà. Encore et encore.
Pourquoi y retourner. Pourquoi recommencer. Envie contre aversion. Amour contre froide solitude. Le doute. L’envie. Une folle envie. Et encore une fois, l’Amour.
Balance invisible. Réalité trop pâle. Ôtez moi ces chaînes ! Redonnez-moi mes rêves ! Laissez-moi traverser la mer seul. Peut-être que je me noierai. Mais j’aurai essayé. Deux.
Le doute. Toujours le doute. J’ai peur de me tromper. D’être simplement dans mes rêves. Nul part ailleurs. Pourquoi ça ? Pourquoi encore ? Amour.
Je rime avec liberté. Je rime avec différence. Je rime avec contradiction. Je rime parce que je t’aime. Ne pas hésiter. Se lancer. Ne pas y penser et oser.
Réfléchir me fait prendre mes distances. Réfléchir me nuit. Je déteste réfléchir. Ça me fait mal. À chaque fois. Comme si… Comme si tout ne pouvait pas être simple.
Rien que le doute ? Rien que la distance. Rien que toi. Rien que moi. Rien. Personne qui n’est près de moi. Personne qui ne voit la vérité dans mes yeux. La sincérité. Personne.
Les rêves que l’on fait sont les erreurs du passé. Je fais d’étrange rêves. Cauchemar peut-être. Erreurs peut-être. Échecs, réussites. J’ai choisi ma voie. Qu’on m’y laisse tranquille.